Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a placé l’ensemble du territoire métropolitain en risque « élevé » au regard de la progression rapide du virus de l’influenza aviaire en Europe. Des mesures de prévention renforcées vont donc s’appliquer afin de protéger les élevages de volailles :
- mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours,
- interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés,
- conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d'appelants,
- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée de la France jusqu’au 31 mars,
- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
Toute mortalité anormale en élevage professionnel ou non doit être signalée à un vétérinaire sanitaire ou à la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP).
En complément de ces mesures, la vigilance est renforcée sur la surveillance de la mortalité en avifaune. Toute découverte d’un oiseau d’eau trouvé mort (cygne, canard sauvage, poule d’eau…) ou de mortalités groupées d’oiseaux sauvages correspondant à la découverte d’au moins 3 cadavres d’oiseaux d’une ou plusieurs espèces sur un même site (sur un rayon d’environ 500m) et sur un laps de temps maximal d’une semaine doit être déclarée au service départemental de l’office français de la biodiversité ou à la fédération départementale des chasseurs pour prise en charge.
Les mesures de confinement dans les basses-cours permettent d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages. Aucune dérogation n'est possible.
Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.